Pratiquée depuis des siècles, la chirurgie esthétique a émergé avant la naissance du Christ. L’Egypte antique et la civilisation indienne possédaient par exemple quelques méthodes archaïques en matière de rhinoplastie ou d’otoplastie en utilisant de morceau de peau ou de la chair humaine.

 

La chirurgie esthétique correctrice a vu le jour pendant l’âge de bronze, plus précisément au cours de l’ère byzantine où des opérations de correction de paupières sont effectuées.
C’est pendant l’apogée du règne romain et grec que la chirurgie esthétique a pu évoluer grâce aux connaissances scientifiques acquises par de nombreux savants et médecins tels que Hyppocrate qui est considéré comme le précurseur de la chirurgie abdominale.

Plus tard, lors du moyen âge, l’Église catholique a banni toute utilisation du corps humain pour faire des recherches à vocation médicale. Ceci, a plongé la chirurgie et la médecine en générale dans un état d’hibernation qui a cessé juste avant la première guerre mondiale.

En effet, pendant la grande guerre (1914-1918), le nombre fantasmagorique des soldats amputés et blessés a incité les médecins et les chirurgiens à faire évoluer le concept de la chirurgie esthétique qui s’est traduit par le traitement d’infection, d’hémorragie et de douleur.

Les années 50 : du principe réparateur au concept purement esthétique

L’épanouissement économique et la stabilité sociale du monde occidental pendant cette période a permis à la chirurgie esthétique d’occuper une place de plus en plus importante. L’exhibition corporelle des stars et la stéréotypisation du corps par les médias a augmenté l’envie du simple citoyen a perfectionner sa silhouette.
Du coup, des chirurgies comme le lifting du visage, l’augmentation mammaire ou la liposuccion sont désormais possibles.

La chirurgie esthétique d’aujourd’hui

Considérée actuellement comme source de jouvence, la chirurgie esthétique est devenue un acte banal et totalement faisable pour un grand nombre de personnes quel que soient leur morphologie ou leur âge. Des interventions comme la réduction mammaire, le lifting des bras et des cuisses, la greffe de cheveux ou encore la restructuration des fesses sont devenues envisageables à un taux d’échec infime.