L’implant mammaire est la prothèse destinée à augmenter le volume des seins. La mise en place d’un implant peut avoir une visée esthétique ou reconstructrice (corriger certaines malformations des seins, restaurer l’aspect naturel de la poitrine après une mastectomie…). Depuis l’apparition des premières prothèses en silicone en 1962, l’augmentation mammaire par implant a considérablement évolué, aussi bien dans l’approche chirurgicale que par les types d’implants disponibles. Aujourd’hui, le marché de l’esthétique propose une pléthore d’implants qui varient par leur forme, taille. L’offre est si large que la patiente a souvent du mal à s’y retrouver… Surtout que la réussite d’une augmentation mammaire dépend avant tout du bon choix des implants.
La taille et la forme de l’implant : des critères essentiels pour agrandir la poitrine
Pour
gagner une taille de bonnet, un implant de 200cc est nécessaire. Pour chaque
bonnet de plus, comptez environ 150cc supplémentaires. La patiente pourra
essayer les prothèses mammaires en les portant sous un soutien-gorge compressif.
D’autre part, une fois fixée sur le volume, la patiente a le choix entre 3
types de projection : faible, modérée ou forte.
Dans tous les cas, le chirurgien tient compte de la morphologie et du type de
peau de la patiente pour l’aider à mieux choisir les implants.
Quelle différence entre les prothèses mammaires rondes et anatomiques ?
Les prothèses anatomiques sont en forme de poire et restituent au mieux la forme naturelle du sein. Elles agrandissent en priorité la partie inférieure de la poitrine, ce qui confère au sein un galbe harmonieux. De ce fait, elles sont particulièrement indiquées aux patientes minces. Cependant, si une rotation se produit, elle risque de déformer l’aspect du sein.
De leur côté, les prothèses rondes permettent d’obtenir un effet bombé et un décolleté pigeonnant. Leur rotation n’engendre aucun désagrément esthétique visible. Néanmoins, les implants ronds peuvent paraître trop artificiels, en particulier lorsqu’ils sont volumineux.
Le type de remplissage de la prothèse mammaire
Aujourd’hui, les implants en silicone cohésif sont les plus populaires auprès de patientes. Grâce à leur consistance, elles imitent parfaitement la forme et le toucher du sein naturel. De plus, en cas de rupture, le gel siliconé ne se répand pas hors de la loge d’implantation.
En revanche, les prothèses remplies de sérum physiologique sont moins prisées, bien qu’elles offrent certains avantages :
- Une incision plus discrète (le chirurgien introduit la prothèse vide et la remplit une fois insérée sous le sein)
- Un meilleur contrôle du volume, puisqu’il s’agit de prothèses gonflables
- Aucun risque en cas de rupture (hormis le désagrément esthétique, la réintervention chirurgicale n’est pas obligatoire, puisque le sérum est parfaitement biocompatible)
Toutefois, par rapport aux prothèses siliconées, les implants remplis de sérum sont moins compacts et imitent moins bien la forme du sein. Leur aspect est moins naturel et elles peuvent générer des plis désagréables au toucher. Enfin, leur durée de vie est plus courte que les implants en silicone.
